La disparition

1999- Exposition portes ouvertes à Toulouse, mai

1999- Exposition portes ouvertes à Paris 17°- juin

Travail ancestral des femmes, coudre, ravauder, tisser, tricoter... dans cette geste s’élaborent des métaphores de la mémoire. Le vocabulaire de la couture, les tissus et les moires sont aussi des figures de la construction des hommes comme sujets, ils sont « fagotés » à leur histoire; liens organisateurs mais aussi garrots, fils décousus... Ils subissent aussi l’effacement, l’éradication, la torture... 

Tentative d’incarnation du travail de la mémoire et de l’oubli, le tableau parle l’absence.

Les compositions se présentent sur toile de lin brute, une partie se soulève dévoilant ce qui peut être derrière les apparences. 


Les figures sont composées de velours, soies, tissus irisés et simples percales fagotées de fils de laiton, de cuivre ou d’aluminium. La partie parcheminée reprend les figures fagotées en tarlatane sous un marouflage de pellicules de cellulose. Les empreintes sont travaillées dans la pâte acrylique sous laquelle des photos anthropométriques de visages ont été transférées, ces traces ont été rehaussées au pastel gras.

 



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